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  • Valentine Durand

Cannes' stories 4 : Après Marianne, Léa Seydoux

Lea Seydoux a le Covid. Elle n’est pas la. Enfin, je l’ai quand même vue dans le Desplechin soporifique ou elle a le role principal, dans The Story of my wife où - tiens?- elle a le rôle principal. On me dit a l’oreillette qu’elle est dans le Wes Anderson, et hop, encore elle dans la vitrine de Louis Vuitton. Lea, Lea, Lea, a toutes les sauces et dans tous ses états (souvent à poil quand même soyons honnetes). Bref, Lea, tu ne manques a personne, et ton nez en forme de boulette commence même à lasser une paire de festivaliers, surtout ceux qui s’intéressent un peu a la mainmise du clan Seydoux sur le cinéma français -main très très mise même.


Pourtant dans France de Bruno Dumont, elle vaut le déplacement. Passionante en journaliste-allégorie planant au dessus de notre société de merde, coupée du monde par une absurde obsession de la mise en scène d’elle-même, France de Meurs -c’est son nom, quel sens du verbe! - est une mégastar de la télévision, a la fois presentatrice et reporter. Tout le monde l’admire, à commencer par son assistante, the Blanche Gardin. Comprenez que c’est drôle. Mais pas que. D’abord, le film pose une question de societe fondamentale : a quoi servent ces connards de journalistes ?


Mais il y a mieux que cela. Lea Seydoux est la France, avec ses yeux BLEUS, sa peau BLANCHE, et sa bouche ROUGE. Subtilité toujours. Ridicule, prétentieuse, naïve, frivole et parisienne, elle pleure tout le temps et exagère. Elle ne voit rien, ne comprend rien, et sa vie est un mélodrame égocentrique tourné dans les rues de Paris Mais Madame est quand même admirée, quand même belle. Et, dans la seconde partie du film, résiliante. Courageuse. Et vous n’arriverez pas à la détester parce qu’au fond, vous êtes des littéraires. Vous voyez le truc ? La France demeure.


(Bon 14 juillet, et allez voir ce film quand il sortira, c’est mieux que d’aller voter)

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